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Sep 08

EDF – Actu Energies du 08-09-2017 -Revue de presse-

  • Irma : un cataclysme qui a touché les fonctions vitales
     de Saint-Martin et Saint-Barthélemy ;
  • Dijon, un premier pas vers la métropole intelligente ;

  • L’énergie rejoint l’appel à la grève du 12 septembre ;

  • Tarifs du gaz: ENGIE s’engage à mieux justifier ses prix ;

  • Le titre ENGIE dynamique en Bourse après la cession.

  • Irma : un cataclysme qui a touché les fonctions vitales de Saint-Martin et Saint-Barthélemy

Le passage de l’ouragan Irma sur Saint-Martin et Saint-Barthélemy laisse derrière lui un bilan très lourd. Selon le président du conseil territorial de Saint-Martin, Daniel Gibbs, « 95 % de l’île » est « détruite ».

Par ailleurs, 60 % des logements sont « inhabitables » et l’eau potable est indisponible. Le seul retour à la normale pour l’approvisionnement électrique devrait prendre « des semaines et des mois », a indiqué sur Europe 1 le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy. « Nous travaillons de façon très étroite avec l’ensemble des autorités gouvernementales, le gouvernement a mis en place les moyens de crise, et nous y participons de façon à rétablir le courant électrique le plus vite possible », précise-t-il.
Il ajoute que «
les moyens de production (…) sur ces deux îles sont totalement arrêtés. » Le groupe a fait son possible : « Nous avons renforcé les équipes d’EDF sur place avant même l’ouragan (…), explique Jean-Bernard Lévy.
Je voudrais souligner la mobilisation extrême des agents, en particulier sur les îles voisines, la Guadeloupe, mais aussi la Martinique et la Guyane. » « La situation est grave, elle est précaire, et elle va nécessiter beaucoup de travail », conclut-il.

Le Premier ministre Édouard Philippe a affirmé hier que l’état de catastrophe naturelle serait signé dès aujourd’hui, tandis que les opérations de secours ont commencé à s’organiser.

(Europe 1, AFP du 07/09, Les Échos, Le Figaro, La Croix, Libération du 08/09)

  • Dijon, un premier pas vers la métropole intelligente

La métropole de Dijon a annoncé la mise en place d’un centre de pilotage unique de l’espace public et de ses principaux équipements techniques. Il s’agit d’une première en France à cette échelle. La gestion de ce nouveau centre est confiée à un consortium réunissant SUEZ, Bouygues, Cap Gemini et Citelum, la filiale d’EDF spécialisée dans l’éclairage public. Ce poste de commandement centralisé devrait être opérationnel fin 2018, une fois que tous les capteurs auront été installés. Le montant du projet est de 105 millions d’euros sur douze ans, dont la moitié sera portée par la collectivité.

En associant entre eux l’ensemble des informations, l’agglomération espère à la fois faire des économies et offrir un meilleur service aux usagers. Des économies d’énergies vont être réalisées grâce à l’installation de LED pour les éclairages de la ville. « On peut tabler sur une baisse de 65 % de la dépense d’électricité », estime Jean-Yves Larrouturou, directeur général adjoint de SUEZ.

(Les Échos, La Croix, Le Bien Public du 08/09)

L’énergie rejoint l’appel à la grève du 12 septembre

Le secteur de l’énergie pourrait être ralenti mardi prochain lors de la journée de mobilisation contre la réforme du Code du Travail, un préavis de grève ayant été déposé à EDF et la branche pétrole de la CGT appelant à des « mobilisations massives ». Ces grèves s’inscrivent dans la journée d’actions appelée par la CGT depuis le début des concertations sur la réforme. « Le 12 septembre, pour une durée pour l’instant limitée à 24 heures, pas une goutte de produit pétrolier ne doit sortir de nos raffineries, de nos dépôts », espère la CGT branche Pétrole. « En fonction de l’extension des mobilisations à l’ensemble des secteurs économiques, dans les jours qui vont suivre, la CGT branche Pétrole répondra présente en mettant en débat la grève reconductible », ajoute-t-elle.

Par ailleurs, un préavis de grève de 24 heures a été déposé à EDF à partir de lundi 21h00 (19h00 GMT), peut-on lire sur le site internet du réseau RTE.

(Reuters du 07/09)

Tarifs du gaz: ENGIE s’engage à mieux justifier ses prix

ENGIE veut prouver à l’Autorité de la concurrence que ses prix « reflètent la réalité de ses coûts ». Au terme de 16 mois de négociations avec l’Autorité de la concurrence, ENGIE a pris des mesures suffisantes pour « répondre aux problèmes de concurrence identifiés », selon l’Autorité.

D’ici le 1er octobre, le groupe mettra en place un système de contrôle renforcé de la rentabilité de ses offres de marché, et une méthodologie pour calculer de manière fiable ses coûts. De quoi fournir à l’Autorité les documents nécessaires au contrôle de la profitabilité de sa politique tarifaire. Au-delà des prix, les promesses du groupe touchent certaines clauses de ses contrats proposés aux copropriétés. Comme la durée d’engagement, qui ne pourra dépasser 5 ans et la possibilité de résilier les contrats sans frais. Ces promesses, dont la mise en œuvre sera surveillée par un mandataire indépendant, « ne constituent une quelconque reconnaissance de culpabilité », souligne ENGIE.

Dix ans après l’ouverture à la concurrence du marché du gaz et de l’électricité, la méconnaissance et la prudence des consommateurs restent favorables aux opérateurs historiques, EDF et ENGIE.

(Le Figaro économie du 08/09)

  • Le titre ENGIE dynamique en Bourse après la cession

Le placement d’actions ENGIE réalisé par l’État cette semaine contribue à alimenter la dynamique plus positive enclenchée par le groupe depuis la publication de ses résultats annuels début mars. Les investisseurs qui ont acheté les actions vendues par l’Etat à 13,80 euros pièce ont gagné 4,41 % lors de la seule séance de mercredi. Ils attendaient la nouvelle sortie partielle de l’État avant de se positionner. En janvier, la valeur était pénalisée par des doutes sur la mise en œuvre du plan de transformation d’ENGIE. « Une partie de ces doutes est aujourd’hui levée, d’abord car le plan se déroule bien et ensuite parce qu’ENGIE a montré qu’il pouvait renouer avec de la croissance organique, comme ça a été le cas au premier semestre », souligne Pierre-Antoine Chazal, analyste chez Bryan Garnier. La nouvelle vague de cessions lancée par l’Etat vise d’anciens ou d’actuels monopoles, notamment dans des secteurs stratégiques, comme ENGIE et EDF.

(L’Agefi du 07/09, Marianne, du 08/09)

 

 

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