RÉFORME DES RETRAITES : LA CFTC APPELLE
À LA MOBILISATION LE 17 DÉCEMBRELes annonces ce jour du Premier ministre sur la réforme des retraites n’ont pas convaincu la CFTC. Réunis en conseil confédéral cette après-midi, ses dirigeant sont diversement apprécié les mesures explicitées par Édouard Philippe. Si le sentiment d’avoir été entendu l’emporte pour une partie du discours, d’autres annonces sur des points pourtant essentiels laissent un goût amer.
Pantin, Mercredi 11 décembre 2019
COMMUNIQUÉ CFTC
Déc 16
REFORME DES RETRAITES
Nov 03
Jusqu’au 31 décembre abondez votre PERCO de 160 €
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Sep 20
-Handicap- Revalorisation de l’allocation adulte en novembre 2018
![]() L’allocation adulte handicapé (AAH) passera à 860 euros le 1er novembre 2018, puis à 900 euros le 1er novembre 2019, a annoncé le Premier ministre. |
L’allocation adulte handicapé (AAH) passera à 860 euros le 1er novembre 2018, puis à 900 euros le 1er novembre 2019, a annoncé mercredi 20 septembre le Premier ministre, Édouard Philippe.
« Elle est actuellement pour une personne seule de 810 euros. Elle sera portée à un montant de 860 euros en novembre 2018. Le 1er novembre 2019, elle sera portée à 900 euros », a-t-il déclaré, à l’issue du premier comité interministériel du handicap (CIH) du quinquennat, à Matignon.Cette allocation, qui bénéficie à près d’un million de personnes en situation de handicap, fera par ailleurs l’objet de revalorisations « à hauteur de l’inflation » en avril 2018 et 2019, a précisé M. Philippe. Pendant la campagne, Emmanuel Macron avait promis d’augmenter l’AAH à 900 euros. Selon le Premier ministre, cette hausse de 90 euros en deux ans représente « un effort supplémentaire de deux milliards d’euros sur le quinquennat » pour « corriger le niveau insuffisant de cette allocation ». Challenges et AFP |
Sep 20
Réforme du Travail: Le Compte n’y est pas
«Le gouvernement avait toute légitimité de légiférer par ordonnances pour réformer le marché du travail. Mais il l’a fait au détriment des salariés. Il peut encore – et il doit – changer de trajectoire Macron n’a pas tiré les leçons du passé Non, le dialogue social, la négociation collective ne sont ni un«coût à réduire» ni «du temps perdu», malgré ce qu’en pense une fraction rétrograde du patronat
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Projet déséquilibré En facilitant les licenciements – au point d’imposer à la justice prud’homale une limitation des indemnités versées aux victimes de licenciements illégaux -, en imposant une instance unique de représentation des personnels dans les entreprises sans garantir les moyens qu’elle et ses élus auront pour exercer leurs missions, en ouvrant la voie à des négociations sans organisation syndicale dans l’entreprise jusqu’à 50 salariés, les projets d’ordonnance déséquilibrent le texte au détriment des salariés. Ce déséquilibre détourne la loi d’une de ses fonctions protectrices : rétablir des conditions de justice, d’autant plus essentielles en matière de droit du travail. Car, de par le lien de subordination qui les relie, salarié et employeur ne sont pas dans une relation d’égalité et il revient à la loi et aux organisations syndicales, par leur présence dans les entreprises, de le compenser. Nous le disons avec force : équilibrer les relations de travail est une question de justice sociale autant que d’efficacité économique. C’est aussi un élément de la confiance et du respect sans lesquels le dialogue social ne peut se développer. Non, le dialogue social, la négociation collective ne sont ni un « coût à réduire » ni « du temps perdu », malgré ce qu’en pense une fraction rétrograde du patronat. Nous sommes persuadés que le dialogue social est un constituant essentiel du bien-être des salariés et de la performance économique d’une entreprise. C’est ce que nos équipes démontrent chaque jour dans les entreprises. C’est aussi ce qui fait que le syndicalisme réformiste a la confiance des salariés. Le gouvernement doit le comprendre et ajuster les ordonnances et les décrets d’application qui viendront afin de donner les moyens à ce dialogue social. Laurent Berger est secrétaire général de la CFDT. Les Echos du 19/09/2017 |
Communiqué Confédéral Vendredi 22 septembre, les ordonnances de la réforme du Code du travail seront présentées en Conseil des ministres. Si la concertation a permis de faire valoir des propositions et de corriger des éléments défavorables aux salariés, les textes des projets demeurent déséquilibrés. La CFTC n’appelle pas à la manifestation, mais exprime son point de vue dans une tribune parue dans Les Echos le 20 septembre, dont la CFDT et l’UNSA sont aussi signataires, afin d’alerter le Gouvernement sur certains aspects problématiques de son projet de réforme. MERCREDI 20 SEPTEMBRE 2017 |
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L’actualité confédérale
Analyse des «projets d’ordonnances de réforme du Code du Travail»
« Nos élus dans les entreprises doivent avoir les moyens de l’action », Philippe Louis
Sep 12
La restructuration des branches mobilise les partenaires sociaux
Une branche professionnelle regroupe les entreprises d’un même secteur d’activité et relevant d’une même convention collective.
Il en existe 700 en France. L’objectif fixé par la loi Travail : passer à 200 d’ici 2019.
La restructuration des branches mobilise les partenaires sociaux
Les conventions en priorité
Cette restructuration concerne avant tout :
Par ailleurs, afin d’atteindre l’objectif de 200 (voire moins), d’autres conventions pourront être étudiées : les conventions catégorielles (autrement dit, celles distinguant le statut cadre du statut non cadre) et celles concernant un seul métier (géomètres, commissaires- priseurs, huissiers…). Pour toutes les autres branches, il faut également se poser la question d’éventuels regroupements et en être les instigateurs. A défaut, les pouvoirs publics peuvent prendre la main et imposer leur fusion. L’exemple de la métallurgie Depuis l’été 2016, organisations syndicales et patronat de la métallurgie sont en négociation. Ils doivent refonder les 76 conventions collectives territoriales de la branche en une seule. La future convention nationale s’appliquerait aux 1,5 millions des salariés du secteur. Franck Don, secrétaire général adjoint de la Fédération CFTC métallurgie, est en charge des évolutions du dispositif conventionnel. « Les textes actuels ont été signés dans les années 70. ». « Il est nécessaire de bâtir une convention nationale qui corresponde aux activités et aux besoins d’aujourd’hui. Une convention unique permettrait, par ailleurs, de garantir la même protection pour l’ensemble des salariés. » explique-t-il. Le calendrier est très serré : « Nous nous réunissons tous les 15 jours. Nos travaux doivent être achevés au 31 décembre 2017. Or, nous ne sommes qu’aux deux premiers sujets (sur 11) de discussion. Il est probable que les négociations se poursuivent en 2018. » reconnaît le représentant CFTC. Qui sont les acteurs de ces négociations ?Prennent place à la table des négociations les organisations syndicales et patronales représentatives dans au moins une branche. Pour la métallurgie par exemple, chaque organisation syndicale est représentée par une délégation composée de 5 membres. Le patronat compte également 5 ou 6 représentants. Ainsi, une trentaine de personnes mènent les tractations pour atteindre l’objectif d’une convention nationale unique. Et une fois la refonte actée ?Les partenaires sociaux disposent de cinq ans pour harmoniser les différentes conventions collectives. Entre temps, la convention initiale continue de s’appliquer.Confédération CFTC par Chantal Baoutelman. |
Sep 11
EDF – Actu Energies du 11-09-2017 -Revue de presse-
- Après le passage d’Irma, EDF organise les secours ;
- Enedis répond aux opposants du compteur Linky ;
- Les hydroliennes en phase d’expérimentation ;
- La filiale d’EDF Citelum participe à la première smart city française ;
- Le gouvernement assouplit son projet de loi sur les hydrocarbures en France.
Selon le directeur juridique d’Enedis, Jean-François Vaquieri, le mouvement de contestation contre le nouveau compteur connecté Linky reste « très limité ». En tant qu’entreprise régulée, Enedis ne fait que respecter le dispositif normatif prévu par le législateur ». Certaines petites communes ont adopté des délibérations en conseil municipal pour s’opposer à l’installation de Linky. Or, « lorsque ces délibérations ont été déférées devant des tribunaux administratifs par des préfets, auxquels Enedis s’est joint, elles ont toujours été suspendues », affirme le directeur juridique. Le principe de précaution pourrait-il s’appliquer ? « Aucun obstacle à ce sujet, un arrêt du Conseil d’Etat rendu en 2013 rappelle que Linky ne dépasse pas les seuils prévus par la loi », répond le directeur juridique. (Les Echos Executives du 11/09)
Le site d’expérimentation pour les hydroliennes (Seeneoh) installé à Bordeaux a nécessité un investissement de 3 millions d’euros. L’essentiel du marché des hydroliennes fluviales se situe…. |
Sep 08
EDF – Actu Energies du 08-09-2017 -Revue de presse-
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Irma : un cataclysme qui a touché les fonctions vitales de Saint-Martin et Saint-Barthélemy ;
Dijon, un premier pas vers la métropole intelligente ;
L’énergie rejoint l’appel à la grève du 12 septembre ;
Tarifs du gaz: ENGIE s’engage à mieux justifier ses prix ;
Le titre ENGIE dynamique en Bourse après la cession.
Le passage de l’ouragan Irma sur Saint-Martin et Saint-Barthélemy laisse derrière lui un bilan très lourd. Selon le président du conseil territorial de Saint-Martin, Daniel Gibbs, « 95 % de l’île » est « détruite ». Par ailleurs, 60 % des logements sont « inhabitables » et l’eau potable est indisponible. Le seul retour à la normale pour l’approvisionnement électrique devrait prendre « des semaines et des mois », a indiqué sur Europe 1 le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy. « Nous travaillons de façon très étroite avec l’ensemble des autorités gouvernementales, le gouvernement a mis en place les moyens de crise, et nous y participons de façon à rétablir le courant électrique le plus vite possible », précise-t-il. Le Premier ministre Édouard Philippe a affirmé hier que l’état de catastrophe naturelle serait signé dès aujourd’hui, tandis que les opérations de secours ont commencé à s’organiser. (Europe 1, AFP du 07/09, Les Échos, Le Figaro, La Croix, Libération du 08/09)
La métropole de Dijon a annoncé la mise en place d’un centre de pilotage unique de l’espace public et de ses principaux équipements techniques. Il s’agit d’une première en France à cette échelle. La gestion de ce nouveau centre est confiée à un consortium réunissant SUEZ, Bouygues, Cap Gemini et Citelum, la filiale d’EDF spécialisée dans l’éclairage public. Ce poste de commandement centralisé devrait être opérationnel fin 2018, une fois que tous les capteurs auront été installés. Le montant du projet est de 105 millions d’euros sur douze ans, dont la moitié sera portée par la collectivité. En associant entre eux l’ensemble des informations, l’agglomération espère à la fois faire des économies et offrir un meilleur service aux usagers. Des économies d’énergies vont être réalisées grâce à l’installation de LED pour les éclairages de la ville. « On peut tabler sur une baisse de 65 % de la dépense d’électricité », estime Jean-Yves Larrouturou, directeur général adjoint de SUEZ. (Les Échos, La Croix, Le Bien Public du 08/09) |
Sep 08
12 septembre, manifestation contre les ordonnances du Code du Travail -Communiqué-
Le bureau confédéral réuni ce jour a décidé à la majorité (11 contre 1) de ne pas appeler à manifester le 12 septembre prochain contre les ordonnances réformant le code du travail.
Cette non participation ne signifie toutefois pas une adhésion aux textes des ordonnances dont la CFTC n’était pas demandeuse. Tout au long du processus de concertation, elle a fait valoir ses oppositions et ses propositions.Si certaines de ces dernières ont été entendues (maintien du rôle régulateur de la branche ; maintien des prérogatives de la nouvelle instance de représentation du personnel…), certaines de ses oppositions demeurent.C’est pourquoi, dans le cadre des instances consultées prochainement (CNNC ; CNEFOP ; Conseil supérieur de la prud’homie ; COCT ; caisses nationales de Sécurité sociale…) la CFTC continuera à exprimer son désaccord et à revendiquer des corrections sur les points suivants notamment :
Communiqué fédéral du 5 septembre 2017 |
Juil 10
INFOS EDF -Secteur du nucléaire-
EDF – Actu. Energies – Revue de presse du 10 juillet 2017
Jean-Bernard Lévy : « Il faut avoir une démarche respectueuse de ce que vont nous dire les technologies »
Cessions des participations de l’Etat : EDF ne serait pas concerné
Des déchets cachés à Flamanville
Le réacteur n°1 de la centrale nucléaire de Flamanville a redémarré
Le redémarrage du réacteur 2 de Fessenheim est reporté de trois mois
Jean-Bernard Lévy : « Il faut avoir une démarche respectueuse de ce que vont nous dire les technologies » A l’occasion des Rencontres d’Aix, Jean-Bernard Lévy, PDG d’EDF, a accordé une interview dans laquelle il revient sur l’actualité du groupe. S’agissant d’Hinkley Point, Jean-Bernard Lévy reconnait que les dépenses ont été sous-estimées, « par contre, on est dans le planning », souligne-t-il. Désormais, « la priorité absolue d’EDF », est que les coûts n’augmentent plus, assure Jean-Bernard Lévy. « EDF sait faire de grandes choses […], il faut que nous montrions qu’avec une nouvelle génération d’ingénieurs en ayant arrêté de construire des centrales nucléaires pendant 15 ans, nous avons gardé la même compétence ». Sur l’EPR de Flamanville, le PDG d’EDF revient sur le fait que le groupe changera le couvercle de la cuve du réacteur, « sauf si d’ici là on arrive à démontrer qu’on n’en a pas besoin ». Il réaffirme également son engagement de démarrer l’EPR en 2018. Alors que plusieurs pays ont annoncé leur sortie du nucléaire, Jean-Bernard Lévy regrette, lui, que des grands pays aient leur électricité essentiellement à base de charbon. « En France, dit-il, nous avons déjà la solution, EDF la démontre jour après jour avec beaucoup d’énergies renouvelables et beaucoup d’énergie nucléaire qui sont complémentaires. » Concernant l’objectif de réduction de la part du nucléaire de l’Etat, Jean-Bernard Lévy déclare : « L’Etat va certainement nous donner la marché à suivre pour les objectifs qu’il s’est fixés ». Et d’ajouter à propos de la fermeture de Fessenheim : « C’est quelque chose que je ferai le moment venu, c’est-à-dire normalement dans à peu près un an, à la mi-2018 ». Sur la construction de nouveaux réacteurs, Jean-Bernard Lévy ne donne pas de projections : « Je crois qu’il faut avoir une démarche qui soit très respectueuse de ce que vont nous dire les technologies ». Revenant enfin sur la nomination de Nicolas Hulot, le PDG d’EDF rappelle que « c’est à lui et au gouvernement de déterminer quel est le mix énergétique qui va permettre de remplir les besoins des Français et nous, chez EDF, nous souhaitons être associés à ces réflexions, de façon à pouvoir contribuer avec tout le poids d’EDF (…) à rendre le meilleur service possible aux Français ». (Europe 1 du 09/07) . L’ASN présente sa position sur l’anomalie de la cuve du réacteur EPR de Flamanville. Documents en téléchargement :
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Juil 07
Enedis – 5 millions de compteurs Linky
5 Millions de Compteurs Linky Posés
Ce vendredi 7 juillet 2017 n’est pas un vendredi comme les autres. Un cinquième sommet a été franchi dans le tour de France d’Enedis vers les 35 millions de compteurs remplacés puisque le cinq millionième compteur Linky a été posé. Cette étape importante a été atteinte grâce à l’investissement des équipes d’Enedis et de ses partenaires.
Merci à tous pour votre engagement !
« Il nous faudra à tous encore beaucoup d’énergie pour poursuivre nos ascensions. La mobilisation et l’engagement de tous restent essentiels. Merci aux équipes mobilisées ! » souligne Bernard Lassus, directeur du Programme Linky. |
Dossier de presse |
Dossier de presse / Sommaire Pourquoi installer 35 millions de compteurs communicants ? Le compteur communicant est le cœur du réseau de demain De nouveaux services à votre service
Un projet industriel sur tout le territoire
Les compteurs communicants au service de tous
Les compteurs communicants en Europe et dans le monde
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Juil 06
EDF/LUMINUS – 14 salariés licenciés
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Suite à l’annonce du licenciement de 14 salariés de LUMINUS filiale belge EDF, la CFTC alertée par la fédération européenne IndustriALL s’est indignée de l’attitude des employeurs face à leurs salariés.
La CFTC s’est prononcée pour la réintégration des salariés.
Pour certains salariés, la décision leur est parvenue par messagerie. La porte-parole de la société Luminus, membre du comité exécutif, se justifie de la méthode utilisée car « les conventions datent de 1962 ». Elle souligne que cette « époque est complètement révolue pour le secteur de l’énergie ». De son côté EDF reconnait avoir blessé les salariés et s’excuse. Dans son dernier communiqué EDF assure indemniser les salariés visés et compte prendre en charge les frais des démarches via l’outplacement. La CNE, qui assure la défense des salariés, souhaite se remettre autour de la table pour discuter de leur sort. Voir les communiqués de presse. Qui est LUMINUS ? |
Juin 26
Rencontre des Jeunes CFTC
RAPPEL J-15 AVANT LA CLÔTURE DES INSCRIPTIONS
Inscription pour la 3ème rencontre des Jeunes CFTC du 14 au 16 septembre 2017 à STRASBOURG
Découvrez un syndicat de plus de 18 000 adhérents, un syndicat de jeunes !
Accédez au formulaire de participation de la 3ème rencontre à Strasbourg.
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Juin 14
La CFTC des IEG de la RP appelle à la grève le 22 juin
Communiqué: Suite à la réponse des employeurs la grève du 22 juin a été annulée.
Télécharger le tract
Juin 08
08 juin 2017 Revue de presse
EDF – Actu Energies _ Revue de presse du 8 juin 2017
Les syndicats craignent une attaque des statuts des IEG ;
- Habitat collectif : EDF lance une nouvelle offre d’autoconsommation ;
- EPR de Flamanville : condamnations pour des militants anti-nucléaire ;
- Optimisation énergétique : EDF et EMC2 annoncent un partenariat .